L’asthme est une maladie potentiellement grave s’il n’est pas soigné correctement. En 20 ans, le nombre d’asthmatiques a augmenté de plus de 40 % à travers le monde. En France, près de 7 % de la population est concerné par cette pathologie et on compte actuellement près d’un millier de décès par an liés à cette maladie, chez les patients de moins de 65 ans. Il existe plusieurs manières de traiter l’asthme en fonction de sa sévérité. Découvrez lesquelles.
Présentation de la maladie
L’asthme est dû à une inflammation des voies respiratoires. Ce problème rend ces derniers sensibles à divers stimuli comme les poils d’animaux, l’air froid ou encore les irritants chimiques. Ce qui entraine différents effets désagréables comme la toux, les sifflements, mais aussi les difficultés respiratoires répétitives. Dans la plupart des cas, cette maladie est chronique et se caractérise par des crises périodiques (crise d’asthme ou une aggravation subite des symptômes) s’alternant avec une respiration normale. Par contre, pour les cas plus avancés, le malade est sujet à une gêne respiratoire permanente.
Les différents symptômes
Les symptômes de l’asthme font suite aux stimuli ou à un effort physique trop intense. Persistants ou passagers, ces signes surviennent le plus souvent tôt le matin ou dans la nuit. Ils se traduisent par un essoufflement (gêne au niveau de la respiration), une respiration sifflante, une sensation d’oppression au niveau du thorax et des toux secs. Dans le cas où les symptômes s’arrêtent à ce stade, la crise n’est pas encore très grave. Mais si le patient présente les autres symptômes suivants : sueurs ; accélération des battements du cœur ; difficulté à s’exprimer ou à tousser ; confusion ; agitation ; somnolence ; doigts et lèvres bleutés… il est nécessaire de l’emmener sans attendre aux urgences.
Les facteurs déclencheurs des crises d’asthme
Dans 80 % des cas, l’asthme est lié à des allergies respiratoires à plusieurs substances. Ces dernières encouragent alors les crises respiratoires. Il s’agit des polluants aériens (fumée de charbon, de tabac ou d’échappement), des allergènes (poils d’animaux, pollen, poussières), des pathologies des voies respiratoires, des activités physiques (en particulier en hiver) et des émotions fortes.
Les traitements de l’asthme
Dans la mesure où l’asthme est une maladie pouvant être chronique, il requiert un traitement quotidien, même en absence de crise. La médication n’est pas destinée à guérir la maladie, mais à la contrôler en augmentant l’ouverture des bronches pour faciliter la respiration. Grâce à leur rapidité d’action, les médecins prescrivent surtout les médicaments à inhaler. Le malade peut choisir entre ces trois techniques d’inhalation : les aérosols doseurs, les inhalateurs de poudre sèche et les chambres d’inhalation.
Il existe, par ailleurs, deux types de médicaments pour soigner l’asthme. D’un côté, il y a ceux utilisés en cas de crise ayant pour principe actif le salbutamol et qui s’ingèrent par inhalation. D’un autre côté, il y a ceux destinés au traitement de contrôle ou de fond comprenant des corticostéroïdes, les bronchodilatateurs à longue durée d’action, les anti-leucotriènes, l’anti-immunoglobuline E ainsi que la théophylline.
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