Il existe plusieurs IST ou Infections sexuellement transmissibles qui touchent tous les pays du monde. Certaines pathologies étant plus fréquentes que d’autres. Et il y a celles qui se révèlent plus difficiles et plus longues à traiter. Parmi les IST les plus courantes, on peut citer l’herpès génital et la gonorrhée.
Les différents types d’IST
Les IST ou Infections sexuellement transmissibles possèdent toutes un point commun : leur mode de transmission, en l’occurrence avoir des relations sexuelles avec des personnes infectées. Mais ces maladies peuvent différer à d’autres niveaux. Il faut notamment distinguer les IST dites virales qui sont causées par des virus. Dans cette catégorie, on retrouve le SIDA qui est provoqué par le virus VIH, l’Hépatite A, l’Hépatite B, l’Hépatite C, les herpès, et les condylomes (ou verrues génitales). Puis, il y a les IST bactériennes qui incluent entre autres la syphilis, la gonorrhée ou encore la chlamydia. Ensuite, il y a les infections parasitaires comme les morpions ou la trichomonase. Enfin, il y a les infections mycosiques qui sont liées à des champignons.
L’Herpès génital
L’herpès génital est une infection sexuellement transmissible très fréquente ; en France, quelques millions de personnes sont infectées par cette maladie. Cette dernière présente des symptômes persistants et récidivants.
Le développement de la crise d’herpès génital et les symptômes
Avant tout, il faut souligner que l’évolution de l’herpès génital se fait quelques étapes. Au niveau de la zone où il y a éruption cutanée, le patient ressent des brûlures éphémères ainsi que des démangeaisons. Un à deux jours plus tard, il y a apparition de petites ampoules regroupées sur la zone infectée. Durant cette étape, le patient peut présenter de la fièvre et des malaises. Après quelques jours, les ampoules éclatent, laissant la place à de minuscules érosions humides assez irritantes. Il y a ensuite apparition de croûtes qui marquent la fin de la crise d’herpès génital laquelle dure généralement huit jours. Chez la femme, les zones pouvant être atteinte par l’herpès sont l’entrée du sexe, la partie anale et la vulve tandis que chez l’homme cette maladie se manifeste essentiellement sur la partie anale, le fourreau, le gland et le sillon balano-préputial. L’herpès génital reste contagieux durant deux semaines.
Le traitement de l’herpès génital
Avant tout, il faut souligner le traitement de l’herpès génital s’attaque la crise, mais n’élimine pas le virus. Ce dernier reste dans un état latent au sein des ganglions lymphatiques entre les poussées. Le patient doit, dans tous les cas, prendre un médicament antiviral, la plupart du temps par voie orale (des pilules ou des substances buvables).
Jusqu’à présent, il n’est pas encore été prouvé que les antiviraux par voie orale soient efficaces à 100 %. En cas de récidives, c’est-à-dire de cirses survenant environ 5 fois par an, un traitement sans interruption s’impose. L’objectif étant d’amoindrir les cas d’itération. L’organisme peut supporter ce type de traitement en continu, mais il est préférable de stopper le médicament durant quelques semaines dans l’année pour vérifier s’il est toujours nécessaire de le poursuivre.
À l’instar de toutes les infections sexuellement transmissibles, les deux partenaires doivent suivre le traitement. En outre, l’herpès est une IST très contagieuse : il faut donc utiliser un préservatif en cas de rapports sexuels au cours du traitement. Attention ! Lors de la poussée de l’herpès, le préservatif ne suffit pas pour éviter la propagation de la maladie. La transmission du virus peut également se faire via la bouche et le sexe.
Plus de détails sur les traitements contre l’herpès génital.
La gonorrhée
La gonorrhée, plus connue sous le nom de chaude pisse, blennorragie ou urétrite, c’est une infection sexuellement transmissible due à la bactérie Neisseria gonorrhoeae. Cette IST est le plus souvent constatée chez l’homme que chez la femme. Chez les messieurs, la maladie présente des symptômes apparents alors que plus de la moitié des femmes ne présente aucun signe. Su l’on en croit les diagnostics effectués jusqu’à ce jour, la tranche d’âges le plus touchés par la gonorrhée est de 21 à 30 ans pour l’homme et 16 à 25 ans pour les femmes. Cette maladie peut contaminer le pénis, le vagin, l’urètre, le rectum, la gorge et même les yeux. Chez la femme, le col de l’utérus peut aussi être infecté.
La transmission de l’infection
La gonorrhée se propage durant les relations sexuelles sans protection avec un individu malade. À noter que cette infection est rarement répandue en faisant un cunnilingus. La propagation se produit surtout durant l’attouchement des muqueuses ainsi que l’échange de liquides biologiques. À souligner, en outre, que la transmission de cette maladie peut se faire entre une mère infectée et son bébé lors de l’accouchement. La gonorrhée peut notamment être à l’origine d’une infection au niveau des yeux.
Les symptômes de la gonorrhée
Dans la majorité des cas, les symptômes de la gonorrhée apparaissent entre 2 et 5 jours après l’infection chez l’homme. Chez la femme, cela peut prendre 10 jours ou même plus selon les cas. Les symptômes de cette IST peuvent être constatés au niveau du rectum, du pénis et du col de l’utérus. Dans le cas où le couple pratique la fellation, des symptômes peuvent aussi paraitre dans la gorge. Chez plus de la moitié des femmes infectées par ce virus, l’on ne distinguera aucun signe inhabituel. Chez l’homme, il y a écoulement d’une substance jaune verdâtre par l’urètre, le patient peut aussi avoir des difficultés à faire ses besoins, en plus d’une brûlure et un gonflement des testicules sans oublier les douleurs ou écoulements au niveau de l’anus. Chez la femme, il y a aussi écoulement d’une substance jaunâtre ou même rougeâtre (teintée de sang) au niveau du vagin, brûlure vulvaire, saignements inexplicables du vagin, de forte douleur lors d’une relation sexuelle et pour finir des brulures lors des besoins.
Plus de détails sur les traitements contre la gonorrhée ou chaude pisse.