Contraception

Pour éviter une grossesse non désirée, plusieurs méthodes peuvent être envisagées. De façon générale, c’est la femme qui fait appel à la contraception. Les moyens les plus couramment adoptés sont alors la pilule contraceptive, l’anneau contraceptif, le patch ou encore le stérilet. Le choix s’effectue en fonction des besoins et du mode de vie de chacune. Dans tous les cas, la contraception est un procédé qui a pour objectif principal d’éviter la fécondation d’un ovule par un spermatozoïde. Quels sont alors les principaux moyens de contraception ?

La pilule contraceptive

La pilule contraceptive a fait son apparition il y a 40 ans de cela. Depuis d’autres méthodes pour éviter les grossesses non désirées ont vu le jour, mais la pilule reste la plus utilisée d’entre toutes. La pilule a pu voir le jour grâce aux avancées de la médecine, notamment à l’approfondissement des connaissances sur le déroulement physiologique de la reproduction.

On peut faire la distinction entre deux grandes familles de pilules. D’un côté, il y a les œstro-progestatifs ou pilules combinées. Elles sont soit normo-dosées soit minidosée et sont composées de 21 ou de 28 comprimés. Il y a également les pilules progestatives ou pilules microdosées (comme par exemple la pilule Cerazette) se déclinant en 28 comprimés.

En fonction du produit, les comprimés peuvent afficher des couleurs identiques ou se présenter en deux couleurs. Le dosage hormonal diffère pour les pilules de différentes couleurs et est la même pour celles de mêmes couleurs.

Si la pilule compte parmi les plus fiables et les plus efficaces, elle présente quelques désagréments à connaître. Il peut notamment occasionner quelques effets secondaires comme la prise de poids ou encore la diminution de la fertilité sur le long terme.

Pour une efficacité de la contraception, la pilule doit être prise tous les jours, de préférence à la même heure, avec un temps de pause de 7 jours entre chaque plaquette. Les règles arrivent la plupart du temps au troisième jour d’arrêt. Même si les règles ne surviennent pas après les 7 jours d’arrêt, il faudra quand même entamer la prochaine plaquette dès le 8e jour.

A souligner que les pilules se présentant dans une boîte de 28 comprimés se prennent tous les jours, sans temps de pause. Il est plus facile d’éviter les oublis. Dans le cas d’une pilule oestro-progestative, les derniers comprimés sont de couleur différente et les règles arrivent durant leur prise. Il faut remarquer que pour une pilule progestative, tous les comprimés sont actifs et de même couleur. Enfin, les règles peuvent ne pas survenir entre deux plaquettes et cela est tout à fait normal.

Couple d'amoureux sur un vélo

L’anneau contraceptif

L’anneau contraceptif ou anneau vaginal est un dispositif qui diffuse des hormones contraceptives pour une durée de 3 à 4 semaines maximum. C’est une contraception hormonale facile d’utilisation, mais aussi très efficace. Cette méthode contraceptive est arrivée en France en 2004 et commence à être utilisée par bon nombre de femmes.

L’utilisation de l’anneau vaginal est simple : il suffit d’insérer le dispositif en matière plastique dans le vagin. Il y restera durant trois semaines. A noter que le retrait doit se faire le même jour que son insertion. Entre chaque anneau, il faut prévoir une semaine de pause et les règles surviennent habituellement 2 à 3 jours après le retrait.

Le recours à l’anneau vaginal présente quelques avantages. D’abord, le passage du produit dans le sang se fait directement. Grâce à cela, la quantité d’hormones utilisées est plus faible si l’on effectue la comparaison avec la pilule. La dose présente peut être efficace jusqu’à 4 semaines. Quant aux effets secondaires, il faut tenir compte du fait que l’anneau renferme un estrogène : cela peut avoir des répercussions sur les fonctions pulmonaires. Enfin, c’est un produit assez onéreux et son utilisation peut nuire au bon déroulement des rapports sexuels.

Le patch contraceptif

Cette méthode de contraception est apparue en 2004. Le patch contraceptif doit être utilisé une fois par semaine durant 3 semaines. Son usage pour la quatrième semaine est inutile dans la mesure où c’est la période des menstruations. Le patch délivre chaque jour une dose identique d’hormones durant une semaine. Il faut constater que son fonctionnement est similaire à celui des pilules, à la différence près que les hormones sont délivrées via la peau.

Ce procédé est moins populaire que la pilule, mais il présente néanmoins quelques avantages. Du fait de son utilisation qui se fait chaque semaine, il y a moins de risques d’oubli. Par ailleurs, le patch peut réduire les douleurs menstruelles, régulariser les règles, mais aussi atténuer l’acné. Attention, ce produit se délivre uniquement sur ordonnance médicale. Et il faut savoir que des troubles du cycle menstruel peuvent apparaître à cause d’une interaction avec le système hormonal.

Simplement amoureux

Les stérilets

Le stérilet et un petit objet que l’on place directement dans la cavité utérine, c’est le dispositif intra-utérin ou DIU. C’est la seconde méthode de contraception la plus utilisée en France. Ce dispositif agit de deux façons. Premièrement, il évite qu’un éventuel œuf fécondé ne se niche dans l’utérus. Deuxièmement, il agit sur les spermatozoïdes et l’ovule afin de rendre la fécondation impossible.

Aujourd’hui, on compte deux différents types de contraception intra-utérine, le dispositif intra-utérin au cuivre et le SIU (système intra-utérin) hormonal au Lévonorgestrel. Il faut remarquer que l’efficacité de ces deux procédés est pratiquement similaire. Les médecins recommandent surtout ce produit en cas de menstruations trop abondantes.

Avant l’utilisation d’un stérilet, il est recommandé d’effectuer une hystérométrie afin de définir la profondeur utérine. Il est également plus pratique d’user d’antalgique avant la pose du stérilet, surtout chez la femme qui n’a pas encore eu d’enfants. La plupart du temps, les femmes prennent un antibiotique avant l’insertion du stérilet. Néanmoins, si l’on en croit les experts, cette précaution est inutile et inefficace. Dans tous les cas, l’insertion de ce dispositif doit se faire pendant la première étape du cycle, l’objectif étant pour éviter la pose chez une femme qui serait enceinte. Le DIU peut être laissé dans la cavité vaginale pour une durée de 5 ans.