Comment dire adieu aux hémorroïdes, ou plus précisément aux maladies hémorroïdaires, qui correspondent à une dilation anormale et progressive des veines situées au niveau de l’anus et du rectum ? C’est à cette question que nous tenterons de répondre en long et en large dans les lignes qui suivent. D’origine multifactorielle, les maladies hémorroïdaires peuvent être liées à un trouble du transit intestinal (la diarrhée ou la constipation), une hypertonie sphinctérienne, un relâchement des fibres de soutien, une hyperpression abdominale causée par une grossesse ou des facteurs alimentaires (alimentation trop épicée).
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Les hémorroïdes se présentent sous plusieurs formes, pouvant être internes ou externes, avec des sensations douloureuses plus ou mois sévères, un saignement (rectorragie), un prurit ou une gêne locale. Dans bien des cas, elles peuvent être marquées par une absence totale de symptômes (asymptomatiques). Il existe des solutions qui permettent de traiter efficacement les pathologies hémorroïdaires ou de les éradiquer grâce des méthodes naturelles, par les biais des médicaments ou en optant pour des traitements instrumentaux ou pour une intervention chirurgicale.
Méthodes naturelles
Il existe des méthodes naturelles qui permettent de se débarrasser définitivement des hémorroïdes. Elles garantissent un résultat absolu ou une guérison par le biais des bains de siège, les huiles essentielles ou par la phytothérapie.
1. Les bains de siège
Les bains de siège qui consistent à soigner par le biais de l’eau (hydrothérapie) permettent de dire adieu aux hémorroïdes. Il s’agit pour le patient, dans le cadre du traitement de l’hémorroïde, de tremper ses fesses dans l’eau, en ayant au préalable rempli d’eau, un contenant (une cuvette, une bassine, un bidet). Le temps est bien limité, n’excédant pas généralement un quart d’heure. Ces bains de siège effectués avec l’eau froide, tiède ou chaude.
Selon l’avis des médecins, l’eau froide présente plus d’avantages, permettant d’apaiser la douleur, d’activer la circulation sanguine avec un effet anesthésiant. L’effet apaisant de l’eau tiède est inférieur, et le risque de brûlure est prépondérant avec l’eau chaude. Les produits généralement utilisés sont l’hamamélis (une infusion de 10 à 15 g par litre d’eau), l’écorce de chêne (une décoction à base de 100 g par litre d’eau) ou les feuilles fraiches ou sèches de citronnelle, infusées dans 5 litres d’eau. Avec les infusions ou les décoctions, il est important de laisser refroidir l’eau.
2. La phytothérapie
Les plantes utilisées sous forme d’infusion, de décoction ou de cataplasme permettent de prendre en charge les pathologies hémorroïdaires, avec d’excellents résultats. Dans le cadre de la phytothérapie, plusieurs plantes médicales permettent de traiter les hémorroïdes. Elles soulagent la douleur, permettent de faire cesser les saignements, favorisent une meilleure circulation sanguine et réduisent les enflures avec d’autres vertus efficaces contre les hémorroïdes.
3. Le marronnier d’Inde
Le marronnier d’Inde est une plante médicale qui s’avère utile contre les hémorroïdes. Il tonifie les capillaires et les veines, accroît la résistance des vaisseaux, réduit leur perméabilité et apaise les démangeaisons et les irritations provoquées par les inflammations des veines au niveau de l’anus. C’est un excellent remède qui peut être utilisé sous forme de tisane, de décoction. On utilise pour ce faire, l’écore ou les fruits.
4. L’hamamélis
Les feuilles et l’écore d’hamamélis contiennent également des substances efficaces contre les hémorroïdes. Elles favorisant une augmentation de la résistance des vaisseaux sanguins, avec un effet calmant et anesthésique local. La plante possède des propriétés astringentes qui permettent de resserrer les tissus enflammés (action vasoconstrictrice), d’assécher les sécrétions et d’améliorer le processus de cicatrisation de la peau. Elle facilite la régulation de la circulation veineuse, tout en ayant des effets qui protègent les parois des veines. Les feuilles peuvent être utilisées sous forme d’infusion, de décoction de lotion, d’onguent en vue de traiter les hémorroïdes.
5. Le fragon
Le fragon, également, appelé le petit houx est une plante qui intervient dans le traitement de fond et lors de la survenue des crises hémorroïdaires. Cet arbrisseau est doté de nombreuses propriétés qui permettent de guérir les hémorroïdes. C’est un anti-inflammatoire qui accroît le tonus des tissus veineux et améliore la circulation sanguine avec un effet vasoconstricteur. Un extrait de la plante peut être appliqué sur la zone affectée. C’est un anti-hémorroïdaire qui calme la douleur. Il peut etre utilisé sous forme de tisane, de pommade ou de suppositoires dans le cadre du traitement des hémorroïdes.
6. Aromathérapie : Huiles essentielles efficaces contre les hémorroïdes
Les huiles essentielles, provenant des différentes plantes, interviennent également dans le cadre du traitement naturel contre les hémorroïdes. Elles possèdent des propriétés anti-inflammatoires et calmantes et bien d’autres vertus. Ainsi, elles constituent d’excellents remèdes en vue de soigner l’inflammation et la dilatation excessive des veines hémorroïdaires. Elles soulagent rapidement les symptômes hémorroïdaires ou même permet de les supprimer. On les applique directement au niveau de la zone affectée par les hémorroïdes par le biais d’un massage. Elles peuvent être achetées dans une pharmacie ou dans un magasin bio.
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L’huile essentielle de la lavande
L’huile essentielle de lavande se révèle efficace en présence d’une crise hémorroïdaire qui débute. Elle est caractérisée par des propriétés anti-inflammatoires, antalgiques et cicatrisantes qui s’avèrent utiles contre la crise hémorroïdaire. Elle apaise les démangeaisons, arrête les saignements au niveau de l’anus et soulage la douleur. Il est possible d’appliquer cinq gouttes d’huile essentielle de lavande sur les hémorroïdes, à l’aide d’un coton.
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L’huile essentielle du lentisque pistachier
Avec un parfum intense et herbacé, l’huile essentielle du lentisque pistachier est douée de propriétés décongestionnantes au niveau des systèmes et lymphatiques et permettent, ainsi, de soigner les hémorroïdes. Ces vertus permettent d’activer la circulation du sang. Elles permettent, ainsi, de lutter contre la stagnation du sang au niveau des veines situées dans le rectum et à proximité de l’anus ; une stagnation qui peut être à l’origine des hémorroïdes.
Cette huile essentielle est également réputée pour ses propriétés vasoconstrictrices et anti-inflammatoires. Elle est agissante en présence d’une hémorroïde interne et externe. Elle est appliquée en onction locale jusqu’à ce que les hémorroïdes disparaissent. Elle peut être légèrement diluée avec une huile végétale.
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L’huile essentielle de myrte
Elle est caractérisée par des effets anti-inflammatoires, anti-nociceptifs, cicatrisants et astringents qui interviennent efficacement dans le traitement des hémorroïdes. Elle est, également, caractérisée par des vertus décongestionnantes veineuses et lymphatiques, particulièrement, agissante contre les crises hémorroïdaires. Elle est utilisée sous forme de frictions ou en application locale diluée dans une huile végétale.
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L’huile essentielle du cyprès
Pour soigner et vaincre naturellement les hémorroïdes, l’huile essentielle du cyprès s’avère particulièrement efficace par le biais de ses propriétés qui décongestionnent les veines, soulagent la douleur, tonifient la circulation veineuse et protègent les vaisseaux capillaires. Il convient de la diluer avec une huile végétale et de l’appliquer sur les hémorroïdes.
Le traitement médicamenteux
Les douleurs associées aux saignements, les œdèmes et les inflammations ainsi que la formation de caillot dans un vaisseau sanguin et l’obstruction de celui-ci (thrombose) constituent des symptômes hémorroïdaires contre lesquels il existe des traitements efficaces à travers la prise de médicaments. Ces derniers sont achetés dans une pharmacie dans le but de traiter les crises hémorroïdaires. Ils se présentent sous plusieurs formes et peuvent être administrés par voie orale ou appliqués par voie locale.
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Par voie orale
Les médicaments (comprimés, gélules) sont administrés dans le but de calmer ou de soulager la douleur générée par la crise hémorroïdaire à travers la prescription d’antalgique ou d’anti-inflammatoire, tout en prévoyant des laxatifs pour régulariser le transit intestinal, des veinotoniques pour améliorer le flux veineux ou favoriser la reprises d’une circulation sanguine normale. Ces trois types de médicaments sont indispensables pour traiter les dilations hémorroïdaires, pour s’en débarrasser le plus vite et éviter les récidives.
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Les médicaments contre la douleur
Ils permettent de soulager les sensations douloureuses liées aux crises hémorroïdaires. Le paracétamol est un médicament qui permet de lutter contre la douleur. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) tels que l’ibuprofène permettent non seulement de lutter contre la douleur, mais également contre l’inflammation. La prise de ces médicaments requiert le respect des doses prescrites pour un temps de traitement limité. Ces médicaments anti-douleurs peuvent être associés à des laxatifs. Contre les thromboses hémorroïdaires, le paracétamol peut être associé au dextropropoxyphène. Un avis médical s’avère nécessaire lorsqu’il s’agit d’acheter d’autres types de médicaments plus efficaces contre la douleur.
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Les laxatifs
Contre la constipation qui est susceptible d’aggraver ou de déclencher les crises hémorroïdaires, un laxatif est prescrit, après avoir sollicité un avis médical. Il existe plusieurs types de laxatifs. Il convient d’éviter certains, notamment, les laxatifs irritants pour la muqueuse rectale et de privilégier d’autres, en l’occurrence, les laxatifs doux qui ramollissent les selles et favorisent leur expulsion. Ces derniers sont agissants 1 ou 2 heures après la prise et permettent de prendre en charge les troubles du transit qui s’expriment par une constipation.
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Les veinotoniques
Les veinotoniques sont des médicaments qui accroissent le tonus des veines, améliorant, ainsi la circulation veineuse. Ils sont particulièrement recommandés en présence des hémorroïdes internes et des thromboses.
Avec un effet protecteur au niveau des vaisseaux sanguins, ils améliorent la résistance de ceux-ci et réduisent leur perméabilité. En agissant au niveau de la paroi des veines, ils accroissent la tonicité de celle-ci et réduisent les sensations douloureuses. Ils renferment également des substances (les flavonoïdes) qui ont des effets anti-œdémateux, d’autres substances telles que les troxérutines facilitent le flux sanguin. Ainsi les veinotoniques qui se présentent sous forme de comprimés sont à base de plante (ginkgo biloba, marron d’Inde, hamamélis…).
Les veinotoniques sont prescrits pour une cure de courte durée, lors de la survenue des crises hémorroïdaires en vue de soulager la zone anale, de contribuer à une meilleure circulation veineuse et de tonifier les veines contenant les hémorroïdes. Ils sont préconisés à fortes doses lorsque des accidents de thrombose œdémateuse surviennent. Ils sont déconseillés en cas de rectorragies.
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Par voie locale
Les traitements par voie locale contre les hémorroïdes sont disponibles sous forme de pommade, de crème ou de suppositoire. Certains sont vendus en pharmacie sans ordonnance médicale, d’autres, requièrent un avis médical. Ils sont préconisés lorsque les manifestations de la pathologie hémorroïdaire sont aigües.
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Les crèmes ou pommades
Les crèmes ou les pommades sont administrées en présence d’une hémorroïde externe. Certaines crèmes peuvent être appliquées sur les deux types d’hémorroïdes (externe et interne). Avec une formule qui intègre l’hydrocortisone, elles sont caractérisées par des effets apaisants ou anesthésiques. Elles soulagent la douleur et les prurits avec un résultat immédiat et une grande efficacité. Prescrites pendant une courte durée, elles sont appliquées directement sur les hémorroïdes. Les crèmes anti-inflammatoires à base de cortisone requièrent une ordonnance médicale. Elles sont plus efficaces et permettent de soulager l’inflammation. En plus des inflammations, elles permettent de lutter contre les gonflements.
Il existe des crèmes qui contiennent des lubrifiants, facilitant l’expulsion des selles, avec par ailleurs, des effets qui permettent de cicatriser le saignement hémorroïdaires et de protéger les parois du canal anal. Les crèmes à base d’héparines facilitent l’absorption des caillots sanguins, tout en freinant l’évolution du processus de l’inflammation et les œdèmes. Aussi, l’efficacité de certaines crèmes, permet de prévenir l’apparition des hémorroïdes. Ces crèmes soulagent les symptômes et guérissent complètement les hémorroïdes. Ainsi, elles permettent d’éradiquer cette pathologie par le biais d’une application régulière.
Le mode d’emploi de cette forme pharmaceutique est simple. Il suffit d’appliquer la crème et de masser la zone anale deux à trois fois par jour en présence d’une hémorroïde externe. Lorsque l’hémorroïde est interne, il existe un dispositif (un capuchon à visser, une canule) qui permet de faire pénétrer la crème dans la région anale.
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Les suppositoires
Les suppositoires sont plus destinés aux dilations hémorroïdaires internes. Ils sont insérés dans le rectum en vue de libérer le médicament directement au niveau du site des hémorroïdes, après la toilette locale. Pour faciliter l’introduction du suppositoire, il est possible de l’enrober ou de l’enduire d’une crème anti-hémorroïdaire ou avec la vaseline. Les suppositoires aident à réduire la tuméfaction et à apaiser la sensation de brûlure. Ils permettent, par ailleurs, de calmer la douleur, de soulager les prurits, de réduire les inflammations et la constipation.
Ainsi, ils développent des effets anti-inflammatoires et hémostatiques. Certains sont à base de cortisone et permettent de résorber aisément un œdème local. Pour une meilleure efficacité contre les crises hémorroïdaires en vue de les faire disparaître, les suppositoires doivent être associés à d’autres types de médicaments.
Les traitements instrumentaux
Les traitements instrumentaux qui n’exigent aucune anesthésie, permettent de traiter les hémorroïdes internes lorsque les cas de rectorragies ou les prolapsus prévalent. Ils visent à créer une sorte de fibrose cicatricielle au sommet du tissu hémorroïdaire en vue de fixer la muqueuse au plan profond, de renforcer la suspension du tissu hémorroïdaire, de limiter la vascularisation et de réduire le volume du tissu gonflé. Ils permettent d’éradiquer les hémorragies et d’éviter les cas de récidive à travers la cicatrisation de la muqueuse. Les injections sclérosantes, la photo-coagulation infrarouge et la ligature élastique sont les trois principaux traitements instrumentaux liés aux pathologies hémorroïdaires.
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Les injections sclérosantes
Elles consistent à utiliser un agent chimique, notamment, des produits sclérosants, à la base de l’hémorroïde. Elles visent à favoriser le durcissement, puis la rétractation du tissu. Ce procédé réduit l’élasticité de la muqueuse rectale et le flux sanguin. Il empêche le sang d’alimenter le tissu muqueux enflé, permettant, ainsi, d’éviter la stagnation du sang qui est l’origine des hémorroïdes. Plusieurs séances avec huit injections réparties sur plusieurs semaines, sont indispensables en vue de parvenir à une sclérose de veine hémorroïdaire.
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La photo-coagulation infrarouge
Ce procédé est indiqué pour les hémorroïdes de petite et moyenne taille. Il permet d’éliminer les hémorroïdes par le biais de la chaleur, à l’aide de rayons provenant d’une ampoule infrarouge. Ces rayonnements indolores sont orientés à la base de la veine qui génère la protubérance. Il s’agit d’effectuer une coagulation thermique. Ainsi, le sang cesse de circuler et la veine se rétracte. La coagulation complète des hémorroïdes requiert plusieurs séances, 2 à 4 séances, espacées de 2 à 4 semaines. Il est possible de réaliser une électrocoagulation avec le même procédé en utilisant un courant électrique. Une thérapie de coagulation peut être réalisée à l’aide d’un laser.
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La ligature élastique
Elle permet de faire disparaître les symptômes, notamment, les rectorragies et le prolapsus modéré. L’instrument utilisé est un appareil à ligaturer (le ligateur) avec lequel le médecin pose une petite bande élastique à la base de la veine dilatée en vue de ligaturer les hémorroïdes extériorisées. Ce procédé empêche la circulation du sang dans l’hémorroïde, puis entraine la mort du tissu qui se détache par la suite, après une semaine environ. Cette opération qui entraîne une réduction partielle du volume hémorroïdaire interne, ne nécessite aucune anesthésie, elle est, par ailleurs, indolore puisque la zone n’est pas innervée. Environ deux à quatre séances, espacées de quatre semaines sont nécessaires pour obtenir des résultats fort appréciables.
Les traitements chirurgicaux
En présence des crises hémorroïdaires récurrentes, des douleurs trop importantes, des hémorragies répétées et abondantes et face à l’échec des traitements initiées, la solution chirurgicale s’impose. C’est une solution radicale qui soulage les patients, réduit les risque de récidive à travers l’ablation des hémorroïdes (hémorroïdectomie). Le médecin peut également réaliser une thrombectomie hémorroïdaire ou une désartérialisation hémorroidaire transanale, guidée par Doppler.
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L’hémorroïdectomie
L’hémorroïdectomie est une intervention chirurgicale de référence. Elle est bien indiquée pour les cas hémorroïdaires les plus graves qui ne répondent pas aux traitements non chirurgicaux. C’est une intervention réalisée par un chirurgien, un gastro-entérologue ou un proctologue expérimenté. Elle se déroule sous une anesthésie générale ou locorégionale. C’est un traitement définitif des hémorroïdes. Les structures hémorroïdaires sont, alors, éliminer de façon définitive, complète, et ce, jusque dans la partie profonde de l’anus.
Dans la pratique, le proctologue ou le gastro-entérologue enlève en totalité les poches hémorroïdaires disposées sous la peau de la marge anale (les dilatations externes) et sous la muqueuse circonscrites dans le canal anal (les hémorroïdes internes). Pour ce faire, il utilise des ciseaux ou un bistouri pour effectuer des incisions au niveau de l’anus. Après cette intervention, le taux de récidive est quasiment nul et la guérison est totale. Les douleurs post-opératoires sont importantes à cause des plaies.
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La thrombectomie hémorroïdaire
La thrombectomie hémorroïdaire est indiquée en présence d’une thrombose hémorroïdaire, c’est-à-dire, lorsqu’un caillot de sang est coincé dans une hémorroïde, générant ainsi des sensations douloureuses. Elle consiste à pratiquer une incision sous anesthésie locale en vue d’enlever une zone hémorroïdaire douloureuse. C’est, donc, une intervention chirurgicale qui consiste à éliminer le caillot qui obstrue le canal anal. Elle permet ainsi de supprimer la cause de l’hémorroïde, avec des résultats définitifs.
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La désartérialisation hémorroïdaire transanale
La désartérialisation hémorroïdaire transanale, guidée par Doppler, permet de soigner définitivement et efficacement les hémorroïdes. Elle est bien adaptée pour les cas internes et externes, quel que soit le stade d’avancement.
Cette méthode chirurgicale de pointe est réalisée à l’aide d’un anuscope équipé d’une sonde Doppler, d’un système d’éclairage à fibre optique afin de localiser les vaisseaux sanguins qui alimentent les zones atteintes, ensuite les branches terminales de l’artère hémorroïdaires sont attachées avec un point autour de l’artère ou suturées avec quelques points internes, dans la zone insensible à la douleur. Ces sutures réduisent les saignements des zones touchées et induisent leur rétrécissement. Entraînant une diminution de la tension artérielle au niveau du canal anal.
L’anesthésie peut être locale ou générale. C’est un traitement mini-invasif, indolore, non traumatique, car elle ne nécessite pas de résection de tissus, ni d’ablation de tissus. Elle intervient dans une région dépourvue de terminaisons nerveuses. La douleur post-opératoire est légère, voire inexistante avec une réduction de la durée d’hospitalisation. Les risques de récidives ou de rechutes sont très rares. Le rétablissement du patient est très rapide, sans complication grave.
Prix des différents traitements
Les traitements chirurgicaux, en vue d’éradiquer les maladies hémorroïdaires, induisent des frais de médication incluant le prix de l’intervention chirurgicale, les frais d’hospitalisation, le prix des médicaments et bien d’autres frais. Ainsi, ils s’avèrent, particulièrement, coûteux, contrairement aux traitements médicamenteux ou naturels.
Les traitements médicamenteux peuvent nécessiter une consultation médicale lorsque les médicaments qu’il convient acheter requièrent un avis médical ou une ordonnance médicale, avec des écarts de prix qui varient d’un médicament à un autre ou d’une pharmacie à une autre.
Contrairement aux traitements médicamenteux, les traitements naturels sont sans effets indésirables, ils sont dépourvus de composés chimiques et ne présentent aucun danger pour la santé. Ils présentent de réels avantages, avec l’absence de complications. Ainsi, ils sont moins couteux, comparées aux autres traitements, en particulier, les traitements chirurgicaux.
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